Directeur de publication de ce site dédié aux horoscopes et à l’astrologie comme voie de guidance intérieure. Depuis de nombreuses années, je m’investis dans la transmission de messages célestes qui peuvent éclairer, apaiser et orienter ceux qui cherchent à mieux se connaître et à avancer en conscience.
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Après l’immense passage décrit dans Saturne et Mercure : le grand passage karmique du 28 novembre au 15 décembre 2025, le temps ne retrouve pas immédiatement son cours ordinaire.
Ce corridor, fait d’épuration, de lucidité et de réorientation, a ouvert plus qu’il n’a clos : il a dégagé un espace intérieur où le destin peut maintenant se déposer.
Du 28 novembre au 15 décembre, les forces de Ketu, Saturne, Mercure, Chiron et Pluton ont orchestré une mue profonde :
un abandon de l’ancien, une compréhension nouvelle, une intégration des vérités intimes, puis une stabilisation imposée par Saturne.
Mais ce travail n’était que la première moitié de la transition.
Du 11 au 20 décembre s’ouvre une zone plus subtile, plus silencieuse, mais essentielle : celle où l’énergie, réorganisée par les Nœuds lunaires, cherche sa densité.
Le corridor a décapé.
Maintenant, il s’agit d’habiter la peau nouvelle.
Le 11 décembre, Rahu, le Nœud Ascendant, active une nouvelle polarité dans le champ énergétique.
Ce n’est plus la dissolution qui domine, mais l’appel.
Là où Ketu a vidé les anciennes mémoires, Rahu trace l’inclinaison du futur.
Une aspiration subtile traverse la conscience collective :
quelque chose attire, non de manière frontale, mais comme une résonance intérieure.
Les désirs profonds, oubliés sous les strates de l’ancien cycle, reprennent une intensité nouvelle.
On ne sait pas encore ce qui vient, mais on sent ce vers quoi l’on s’oriente.
Rahu agit comme une boussole tournée vers l’invisible.
Il n’impose rien, mais oriente tout.
Après l’appel de Rahu, les 12 et 13 décembre portent une vibration d’apaisement.
L’esprit, heurté par les purges et révélations des semaines précédentes, retrouve une cohérence plus douce.
Mercure, désormais en marche directe, réorganise la pensée ; Chiron, lui aussi stabilisé, cesse de raviver les blessures anciennes.
Dans cette accalmie, les émotions se posent comme une poussière enfin retombée.
Le mental devient un terrain plus propice aux nouvelles directions.
Le corps énergétique, allégé, commence à intégrer davantage qu’il ne rejette.
Ce n’est pas encore le moment d’agir, mais celui d’assimiler.
La conscience, neuve, se laisse imprégner par l’orientation donnée par Rahu.
Le 14 décembre emprunte la forme d’un seuil.
Ni tout à fait dans le corridor, ni totalement dans le nouveau terrain, il crée un espace neutre où le passé ne retient plus, mais où le futur n’a pas encore pris forme.
Dans ce silence intérieur, les premières esquisses de la prochaine trajectoire apparaissent.
Elles sont floues, presque translucides, comme si la vie dessinait un paysage encore inaccessible.
Rahu continue d’ajuster doucement le cap, donnant à la conscience une direction plus précise, mais encore dépourvue de contours.
C’est une journée suspendue, une respiration avant la densification.
Le 15 décembre répète l’une des signatures majeures du passage d’origine : le carré Soleil–Saturne.
Ce contact marque la vraie frontière entre l’ancien cycle karmique et la structure du nouveau.
Saturne, redevenu direct, ne laisse rien survivre qui ne soit authentique.
Le carré agit comme un point de pression.
Les illusions restantes se fissurent.
Les engagements vagues deviennent clairs ou se dissolvent.
Les fondations intérieures sont éprouvées, consolidées ou réorganisées.
Ce jour scelle ce qui doit durer et relâche ce qui n’a plus de raison d’être.
Une solidité nouvelle s’installe, comme si le destin, pour la première fois depuis longtemps, acceptait enfin sa forme.
Le 16 décembre ouvre un espace plus léger.
Après l’exigence saturnienne, la conscience respire.
Les tensions s’atténuent, laissant place à une clarté subtile, à une réceptivité accrue.
Les intuitions circulent plus librement, les émotions trouvent un lit plus stable, et le mental cesse de lutter.
C’est une journée de réorganisation douce, une étape intermédiaire où l’être, encore fragile, commence à se sentir porté.
Le 17 décembre, la Lune atteint son apogée — un événement qui sera approfondi dans un article dédié.
Cet éloignement lunaire crée une sensibilité plus diffuse, une prise de distance intérieure.
L’apogée agit comme un recul symbolique :
l’émotion s’éloigne juste assez pour devenir lisible.
Le psychisme se détache légèrement de l’intensité du passage, gagnant une perspective nouvelle sur les mouvements récents.
C’est un jour de clarification silencieuse, où la conscience aperçoit le tracé de Rahu avec davantage de hauteur.
Les 18 et 19 décembre fonctionnent comme une chambre d’écho.
Le futur, encore discret, commence à vibrer dans le réel.
Des signes, des synchronicités ou des impressions répétées révèlent les premiers contours de ce qui cherche à naître.
Le passé n’a plus de prise ; il glisse naturellement comme une peau trop étroite.
Le nouveau ne s’impose pas encore, mais pulse, comme un cœur dont on entend pour la première fois les battements.
Ces deux jours ouvrent la voie à l’intention.
La Nouvelle Lune du 20 décembre — et son article dédié — marque le moment exact où la direction karmique se transforme en graine.
La vibration, jusque-là en mouvement intérieur, trouve un point de condensation.
La page blanche du cycle s’ouvre, prête à recevoir l’empreinte du futur.
Rien n’est encore visible, mais tout est déjà inscrit.
Du 11 au 20 décembre, le corridor initiatique ne s’arrête pas : il change de forme.
Le passage n’est plus celui de la purge ou du tri, mais celui de la descente : l’énergie, réorientée par Rahu et structurée par Saturne, s’enracine progressivement dans le réel.
Ces dix jours constituent une transition essentielle entre la stabilisation du 15 et la nouvelle naissance du 20.
L’ancien s’efface sans lutte ; le nouveau se forme sans encore se montrer.
La destinée se densifie, devient palpable, se prépare à être incarnée.
Ce n’est plus le temps de se défaire, mais le temps de se former.
Le cycle 2026 commence ici : dans cette zone subtile où le karma, enfin libéré, commence à respirer sous une lumière nouvelle.