Directeur de publication de ce site dédié aux horoscopes et à l’astrologie comme voie de guidance intérieure. Depuis de nombreuses années, je m’investis dans la transmission de messages célestes qui peuvent éclairer, apaiser et orienter ceux qui cherchent à mieux se connaître et à avancer en conscience.
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Dans l’article précédent, 11–20 décembre 2025 : Après le Corridor , Le Tissage Silencieux du Destin, nous avons suivi la seconde moitié du grand passage karmique entamé fin novembre. Après l’immense mue orchestrée du 28 novembre au 15 décembre, faite de pertes nécessaires, de révélations tranchantes et de réorganisation intérieure — les jours du 11 au 20 décembre ont permis à l’être de se réaccorder.
Rahu y a ouvert l’inclinaison du futur, Mercure et Chiron ont rendu possible une nouvelle cohérence mentale et émotionnelle, tandis que le carré Soleil–Saturne du 15 a solidifié la structure intérieure émergente. L’apogée lunaire du 17 a offert le recul nécessaire pour comprendre ce qui venait d’être traversé, et les 18–19 décembre ont laissé entrevoir les premiers échos du nouveau cycle.
Enfin, la Nouvelle Lune du 20 décembre a rassemblé tous ces mouvements en une seule graine vibratoire : le point exact où la direction karmique se condense et s’inscrit dans l’âme.
Le corridor s’était refermé, mais non pour clore : pour préparer.
C’est à partir de ce terreau clarifié que s’ouvre maintenant une nouvelle période : du 21 décembre au 1er janvier, la lumière renaît, Rahu trouve un ancrage beaucoup plus concret, Noël croise l’énergie du Nœud ascendant dans une coïncidence hautement symbolique, et le premier jour de l’année s’achève sur un périgée lunaire qui amplifie tout ce qui s’est mis en place.
Après le tissage, voici l’élévation.
Après la descente de l’énergie dans la profondeur, voici sa remontée vers l’incarnation.
Le cycle 2026 ne se prépare plus : il commence à se lever.
Le 21 décembre ouvre Yule, ce moment ancestral où la nuit la plus longue cède enfin. Dans les traditions anciennes, Yule n’est pas seulement un événement astronomique mais une initiation : la lumière renaît dans l’obscurité la plus profonde, fragile encore, mais irrésistible dans sa promesse.
Astrologiquement, ce retour de lumière est porté par l’entrée du Soleil en Capricorne. La clarté qui revient n’a rien d’un enthousiasme sauvage : elle prend la forme d’une direction intérieure, d’un axe qui se redresse. Là où le Sagittaire cherchait la perspective, le Capricorne cherche la structure. Ce passage transforme l’élan en intention, l’intuition en engagement. Yule devient le pivot où la conscience quitte l’abstraction pour entrer dans la construction intérieure du futur.
Dans cette période, la Lune croissante joue un rôle subtil mais déterminant. Elle accompagne le mouvement solaire, réorganisant les émotions, rassemblant l’énergie dispersée par les semaines précédentes. La lumière ne se contente pas de revenir : elle commence à irriguer le terrain intérieur.
Les jours qui suivent Yule ne sont pas encore tournés vers l’action. Ils forment un espace de réorganisation profonde, presque imperceptible. Les grands aspects de fond — ceux qui unissent Jupiter à Neptune et renforcent le rôle structurant de Saturne — créent une atmosphère douce, fluide, où la conscience se réaccorde.
Ce n’est plus le temps du dénuement ni celui du tri. C’est un moment où le psychisme se stabilise après un long passage d’épuration. Les intuitions s’affinent, la perception gagne en profondeur, le sens se dépose sans avoir besoin d’être défini.
On ressent que quelque chose se prépare. Rien n’a encore changé en surface, mais le dessous du temps s’organise. Les jours se ressemblent, mais la manière dont on les habite se transforme peu à peu : on se tient différemment, on pense différemment, on ressent différemment.
La lumière de Yule n’éclaire pas encore le monde. Elle éclaire l’axe intérieur.
Autour du 25 décembre, un phénomène astrologique vient se superposer à la symbolique spirituelle de Noël : l’activation du Nœud Ascendant, ce point si particulier qui indique la direction de croissance d’un cycle.
Pour comprendre la portée de cette coïncidence, il faut saisir la nature du Nœud Ascendant. Les Nœuds lunaires ne sont pas des planètes mais des points où les trajectoires du Soleil et de la Lune se croisent. Le Nœud Ascendant, souvent appelé Rahu, représente l’appel évolutif, la zone d’expérience vers laquelle le destin pousse. Il ne parle ni du confort ni du connu : il parle de ce qui doit grandir, même si cela demande un déplacement intérieur.
Qu’il s’active précisément au moment de Noël, fête de la naissance, de l’incarnation de la lumière dans la matière, crée une résonance remarquable. Noël porte un archétype de commencement : quelque chose de lumineux s’incarne, humblement, mais avec une portée immense. Le Nœud Ascendant porte un archétype semblable : une direction nouvelle naît, encore fragile, mais orientée vers l’avenir.
La coïncidence des deux crée une bascule intérieure. La conscience cesse de regarder en arrière. Elle cesse de se demander ce qu’elle doit laisser aller. Elle se tourne vers ce qui commence, vers ce qui demande à être vécu.
Autour du 25, une traction apparaît : ce qui était intuition devient orientation. Ce qui semblait possible devient évident. Certaines questions cessent de peser, certaines hésitations disparaissent. Le destin commence à attirer.
Après l’activation du Nœud Ascendant, le temps se densifie différemment. La période du 26 décembre au 1er janvier n’est plus un tissage silencieux : c’est une montée. La Lune continue de croître, amplifiant la cohérence émotionnelle et renforçant l’alignement initié par Yule et par le Nœud.
Jupiter ouvre l’horizon intérieur, donnant sens aux pressentiments qui émergent. Neptune dissout les illusions restantes, clarifiant la perception de ce qui doit réellement se construire. Saturne, désormais maître du paysage solaire, fixe la direction et donne à l’élan une stabilité nouvelle.
Ces jours ne produisent pas encore des événements visiblement marquants, mais ils installent une évidence intérieure : le cycle 2026 est déjà en marche. Il n’est pas encore visible, mais il est inscrit. La vision devient axe, et l’axe devient force tranquille.
On n’avance pas encore, mais on sait désormais où aller.
Le 1er janvier, la Lune atteint son périgée, son point le plus proche de la Terre. Ce rapprochement n’oriente pas le destin : il intensifie le vécu. Tout ce qui s’est préparé depuis Yule, la lumière revenue, l’appel du Nœud Ascendant, l’organisation intérieure du futur, se ressent davantage.
Les émotions sont plus vives, les intuitions plus nettes, la présence au monde plus incarnée. Le périgée agit comme un amplificateur : il fait vibrer tout ce qui a été semé depuis le Solstice.
Ainsi s’achève cette période : non dans un éclat, mais dans une intensification.
La lumière est revenue, le chemin s’est ouvert, et le premier jour de l’année lui donne un retentissement intérieur.
Le cycle 2026 peut commencer.
La graine n’est plus seulement en terre : elle pulse.